Françoise Collin


Françoise COLLIN

J’ai l’impression d’écrire avec un corps « sans organes ». Du moins dans mon écriture de fiction. L’autre écriture (théorique) monte plutôt à la tête, passe par les yeux. J’écris toujours, tout de suite, à la machine, qui mesure mon rythme. Je ne rêve pas d’écrire, ou de lire, avec un organe, puisque l’écriture abolit leur division. D’ailleurs je ne rêve pas de : j’écris, et je lis, comme je peux. Je n’ai pas d’oreils, mais seulement des oreilles : (…)