Vit et travaille à Nantes.
Si l'art et l'écriture sont un terrain d'expérience du sujet
par excellence, le champ d'action dans lequel il situe son travail est
essentiellement motivé par la critique : critique des appareils,
des supports, des modes de fonctionnement et des pratiques qui s'y inventent.
Aussi bien dans le cadre de l'écriture que dans celui de l'essai
plastique.
Tout
finalement continue pour lui à parler et à se faire, à
chercher son poème hors des dualismes et des alternatives qui nous
conditionnent socialement à faire de la lecture un consensus évident
qui tend à éviter la critique et l'invention.
Ses pratiques
sont autant redevables au cut-up et à la petite fabrique de littérature qui l'accompagne, qu'aux travaux des plasticiens comme Tom Phillips, Michel
Vachey ou ceux encore du groupe Art & Langage.
En outre,
c'est du côté de la poétique telle que la questionnent
Henri Meschonnic et Gérard Dessons qu'il puise son septicisme maladif
à l'égard des compartiments théoriques et désormais
universitaires qui fixent la lecture.
Adepte
des pratiques barbares, des couvre-feu, du manque de lecteurs, victime
de crises aiguës de paranoïa à l'occasion, il collabora
à la Parole Vaine et à la revue Enculer depuis leurs débuts ainsi qu'au
travail du Terrier, en ligne et hors-ligne..
Les sept numéros de la revue Enculer, auxquels Jean-François Savang a participé pour une série de sept volets de « Critique et tactique », sont désormais téléchargeables en pdf ; en voici les liens :
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