L.L. de Mars

Un artiste peut-il travailler avec l'institution? Non.

Tout l'exercice de l'histoire de l'art — empressée de passer à travers le crible de ses instruments de mesure les quelques centaines d'années qui ont précédé leur invention pour se persuader qu'elles y conduisaient, comme une pente incline à la chute — aura été de contraindre l'invisible au visible, l'à-peine perceptible à la grammaire, le déplacement des corps devant les tableaux à la plate et étriquée fixité des vignettes.

Texte de l'allocution du 23 mai 2003, consultable directement en HTML en cliquant ici , ou téléchargeable en .pdf (prêt à l'impression) en cliquant ici.

Raphaël Edelman

Créature

Ainsi, tout divertissement se maintient grâce au public auquel il est destiné. La durée des œuvres dépend donc soit de l'inertie de la culture, soit de la flexibilité de l'art. On peut juger de la valeur d'une œuvre reconnue en fonction de la raison de cette reconnaissance. Si une œuvre devient l'emblème d'un gouvernement, sa duré est liée à celle de ce gouvernement.

Texte de l'allocution du 24 mai 2003, consultable directement en HTML en cliquant ici, ou téléchargeable en .pdf (prêt à l'impression) en cliquant ici.

Jean-François Savang

L'institution art

Entrer dans le vif du sujet, c’est le découvrir vivant ; c’est voir qu’il est un fonctionnement. De cette vivacité du sujet dépend ce qui, pour nous, constitue l’activité du monde.

Premier texte de l'allocution du 25 mai 2003, consultable directement en HTML en cliquant ici, ou téléchargeable en .pdf (prêt à l'impression) en cliquant ici.

Critique et tactique

Deuxième texte de l'allocution du 25 mai 2003, consultable directement en HTML en cliquant ici, ou téléchargeable en .pdf (prêt à l'impression) en cliquant ici.