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Je n'en pouvais plus. Je les avais invités
à dîner parce que je ne pouvais faire autrement, parce
que je suis bien élevé. Ils étaient arrivés
plus ou moins à neuf heures et demie, il était deux
heures du matin et ils ne semblaient pas vouloir s'en aller. Je
ne pouvais chasser la pendule de ma
pensée, parce que je ne pouvais y jeter un coup d'oeil, car,
au-delà de tout : je suis bien élevé. Je devais
me lever à sept heures et si je ne dors pas mes huit heures
je suis une loque toute le journée, et de surcroît
ce qu'ils racontaient ne m'intéressait pas, absolument pas.
Bien entendu j'aurais pu agir comme un être grossier et d'une
façon ou d'une autre leur dire de s'en aller.
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