• Le cyanotype se prête mal aux tirages réguliers et précis : la pose de l'émulsion est approximative, il est difficile d'anticiper l'aspect d'un tirage, quel que soit le soin qu'on y mette.
  • Le cyanotype se prête mal aux gros tirages : une insolation prend une bonne demie-heure, et, parfois, ça foire. Assez régulièrement.
    On sait pas trop pourquoi, mais ça foire.
  • Le Cyanotype se prête mal au recto-verso : les bains prolongés nécessaires à un bon tirage fragilisent le papier. De temps en temps, ça se déchire.
  • Le cyanotype se prête mal aux pliages : le papier doit être épais pour le supporter, et les bains le rendent cassant. Plier un cyanotype a toutes les chances de fendiller la partie révélée.

Pour toutes ces raisons, PCCBA a décidé de faire une collection de fascicules intégralement en cyanotypes,

c'est à dire une feuille cyanotypée en recto verso, pliée et cousue à la main. Nous en tirons 25 exemplaires.

Inutile de dire qu'on peut à juste titre considérer chaque exemplaire comme unique en son genre.

Le premier auteur dont le travail aura été sacrifié à l'autel de l'approximation, de l'imprévisible et du dérapage est Joachim Clémence.

Pour des raisons qui nous échappent complètement, il est content du résultat. Très, même.

Nous aussi, mais on pensait être les seuls assez dégénérés pour aimer ça.

ÉPUISÉ