Avril - semaine II

Siffloter "L'Internationale" peut coûter cher
LE MONDE | 08.04.05 | 18h01

Pendant sept secondes, dans son long métrage Insurrection résurrection, l'acteur et réalisateur Pierre Merejkowsky a siffloté L'Internationale. Comme ça, au débotté. Une improvisation. Une fantaisie qui pourrait coûter cher à son producteur, Les Films sauvages.

Jean-Christophe Soulageon, le directeur, a reçu une lettre sèche, en recommandé avec accusé de réception, de la Société pour l'administration du droit de reproduction mécanique des auteurs compositeurs et éditeurs (SDRM), qui gère les droits d'auteur sur les supports cinématographiques."Au cours d'un contrôle dans les salles de cinéma, nos inspecteurs musicaux ont constaté que l'œuvre L'Internationale avait été reproduite dans le film" sans autorisation. La SDRM demande donc 1 000 euros pour avoir omis de déclarer ce sifflotement, qui constitue une exploitation illégale d'une musique éditée par la société Le Chant du monde. M. Soulageon ignorait qu'un sifflotement valait chanson. Pis, il ne savait pas non plus que L'Internationale, dont la musique a été écrite par Pierre Degeyter (1848-1932) et les paroles par Eugène Pottier (1816-1887), n'était pas dans le domaine public. Membre du Parti ouvrier français, Pierre Degeyter a composé en 1888 ce qui est devenu par la suite l'hymne du mouvement ouvrier mondial. Le compositeur meurt en 1932 à Saint-Denis, "un peu dans la misère", malgré une petite pension de l'ambassade de l'URSS, précise Hervé Desarbre, le directeur du Chant du monde.

Selon la loi sur la propriété intellectuelle, cette œuvre ne tombera dans le domaine public qu'en 2014, souligne Philippe Lemoine, responsable des autorisations audiovisuelles de la SDRM. Aux soixante-dix ans de protection post-mortem de l'artiste, s'ajoutent les années de guerre. Le producteur a tenté, en vain, de négocier, en proposant 150 euros au Chant du monde. La société d'édition musicale des "grands Russes" (Chostakovitch, Prokofiev...) aurait préféré une demande préalable. L'épisode est d'autant plus rude que Les Films sauvages ne se sont guère enrichis avec le film de Pierre Merejkowsky. Sorti le 10 novembre 2004 dans une seule salle d'art et d'essai parisienne, ce long métrage a réalisé 203 entrées.

Pourquoi Pierre Degeyter n'est-il pas mort riche ? Chaque fois que L'Internationale était chantée en public, il aurait dû toucher des droits. "L'Union soviétique violait la loi en ne redistribuant rien aux ayants droit", déplore M. Desarbre. A la SDRM, on va plus loin : dans les congrès ou les réunions politiques, les organisateurs devraient prévenir et verser des droits après avoir chanté cet hymne révolutionnaire. Alain Krivine (LCR) s'en amuse : "Je n'ai jamais donné un sou à la Sacem, d'ailleurs on décide toujours au dernier moment de chanter, ça s'est fait des milliers de fois."

*Nicole Vulser*
Article paru dans l'édition du 09.04.05


Censure sournoise, de la part de ce quotidien vendu à la solde des contre-révolutionnaires mandchous.
Laissons la propagande aux journalistes de métier, et rétablissons la vérité, nous, pauvres animateurs dévoués de la vie sociale et politique, divertisseurs sans arrières pensées.
Enjoy, or die.

M. Patalon, gouverneur de la communicazion de Franze, an de graisse 60 près zigzig.

Péter" Le Maréchal le voilà" peut faire des embêtements à çui qui le fait.
ORWELL MEIN LIBEU | 08.04.05 | 18h01

Pendant sept secondes de bonheur, sous sa couette, le pétomane Karl-Henri Gourmelon y Oignon à pété "Le Maréchal le revoilà". Comme ça, en pétant. Une fantaisie militaire filmée pour le cinéma par BHL qui pourrait coûter cher à son producteur/ directeur/ président/ exécuteur musical de l'institut franco-allemand : "Culture pour tous 2000", également première major mondiale du disque à écouter si on veut.

Karl-Henri et Jean-Poupougne Intestinal, directeur de la chorale pétomane "les tilapins" dans le film de l'autre nain, ont reçu une lettre avec un timbre à gros yeux qui les gronde, de la CNIL (Comizion Nazioanle d'Interdiczion des Libertés), qui gère les droits des industriels sur les GSM/ ascenseurs/ Hall de gares/ Fesses des pétomanes.
"Au cours d'un contrôle dans le home cinéma de Karl-Henri, nos inspecteurs SS (Sécurité-Sécurité) ont constaté que "le Maréchal le voilà" avait été reproduite par des fesses dans le film du BHL sans autorisation de Le Maréchal qui voilà. La CNIL demande donc la peine de mort (ou 10000 zlotis) pour avoir caché ce qui sort de ses fesses, ce qui constitue une exploitation fessière illégale d'une musique éditée par la société "Bruits de bottes".
Ce neu-neu de Karl Henri ignorait qu'un pet pouvait nuire. Pis, il ne savait pas non plus que ses fesses n'étaient pas dans son domaine privé. Membre de ses fesses, Lulu la Nantaise a composé en 1940 l'hymne du mouvement de libérazion mondiale. Le compositeur meurt en 1945 à Paris, "un peu tondue", malgré une résistance courageuse à l'armée d'occupation US précise BHL, le directeur de "Je suis dispersé magazine".

Selon la loi sur la propreté intellectuelle, cette œuvre ne tombera jamais le domaine des gens souligne Michel Sardou, responsable des Autorisations pour les Cerveaux des Gens. Le producteur a tenté, en vain, de s'abaisser. L'épisode (pas rigolo/rigolo) est d'autant plus rude que La chorale "les tilapins" ne s'est guère enrichie avec le film de BHL : sorti le 10 novembre 2004 dans son home cinéma, ce trop long métrage a réalisé une entrée et un suicide.

Pourquoi Lulu la Nantaise n'est-elle pas morte en Suisse ? Chaque fois que "Maréchal mon libeu" était chantée en public, elle aurait dû se toucher. À la CNIL, on va plus loin: dans les vaters ou les pissotières, les auteurs devraient prévenir et verser des droits après avoir chanté cet hymne à la liberté. L.L. de Mars (cerveau) s'en amuse : "Je n'ai jamais donné un sou à la CNIL d'ailleurs on décide toujours au dernier moment de péter et de se tripoter le biniou, ça s'est fait des milliers de fois."

Alka Seltzer y Panzer.
Article paru dans l'édition l'an 60 après zigzig.


En bref :

"La CNIL donne son feu vert à la surveillance des échanges peer to peer. Les éditeurs de jeux vidéo sont désormais autorisés à mettre en place une surveillance automatique des échanges P2P. Des sanctions pourront être prises en cas de graves infractions."

"La CNIL donne son feu vert à la surveillance des gens.
"Les catholiques sont désormais autorisés à mettre en place une surveillance automatique des échangistes. Des sanctions pourront être prises en cas de graves enculations."

Oncle Patalon


Mars - semaine III

Quelle douleur ! Pour une fois qu’un journaliste fait son travail, il interprète malheureusement une odieuse dépêche résolument anti-allemande, cynique et incitatrice à la haine, en une doucereuse et humaniste ode à la réconciliation dans le but de construire un avenir commun et harmonieux pour tous ces jeunes européens comme « les Jeunesses Umpistes » et les rappeurs à capuche jaune, mais pas que.

Tss tsss, la réalité est plus noire, oncle Patalon veille.


Oncle Patalon.


Le ventre de "une"
Lycéens allemands et français auront bientôt un manuel d'histoire commun
LE MONDE | 10.03.05 | 14h19

Une étape décisive de l'élaboration du futur manuel d'histoire commun à la France et à l'Allemagne devait être franchie, jeudi 10 mars à Berlin, par François Fillon, ministre français de l'éducation, et Peter Müller, ministre-président de la Sarre et coordinateur des Länder allemands pour la coopération avec la France, lors d'une rencontre inédite avec les responsables de la conférence permanente des ministres de l'éducation régionaux allemands. Celle-ci a la haute main sur l'éducation dans le système fédéral de l'Allemagne.

Le premier tome de ce manuel, qui couvrira la période de la reconstruction européenne après la seconde guerre mondiale, devra être disponible pour les élèves de terminale lors de la rentrée scolaire 2006-2007.

Deux autres tomes, couvrant l'Antiquité et le Moyen Age, puis l'Europe de la Renaissance jusqu'aux guerres mondiales, seront mis ultérieurement à la disposition des classes de seconde et de première.

Deux maisons d'édition, Ernst Klett (Stuttgart) et Nathan (Paris), ont été choisies après appel d'offres pour piloter l'opération. Elles ont présenté, mardi 8 mars, à Paris, le projet de plan de leur premier ouvrage aux membres de la commission d'historiens et de responsables pédagogiques des deux pays chargée de superviser l'opération.

Cette commission avait remis le 28 octobre dernier à MM. Fillon et Müller, lors du dernier conseil des ministres commun franco-allemand de Berlin, un canevas général qui devra servir de trame aux trois futurs ouvrages et décrit "une vision commune franco-allemande", en l'état actuel des connaissances relatives à l'histoire européenne depuis l'Antiquité.

Il ne s'agit pas, avaient bien souligné les membres de la commission, de faire une histoire des relations franco-allemandes, mais bien de présenter une relation commune d'une histoire commune qui a été bien trop souvent réécrite à leur manière par les Etats nationaux. Cette relation commune pourrait servir de modèle à de futurs manuels d'histoire collectifs européens.

Le synospsis présenté par les éditeurs pour le premier volume contient cinq chapitres. Le premier porte sur les mémoires de la seconde guerre mondiale et la période 1945-1949. Le deuxième sur l'Europe entre les Etats-Unis et l'URSS de 1949 à 1989. Le troisième sur l'Europe dans le monde de 1989 à nos jours. La quatrième partie traite des transformations techniques, économiques, sociales et culturelles depuis 1945. La dernière, qui donne encore lieu à discussion, est consacrée aux Allemands et aux Français depuis 1945.

Henri de Bresson


Le ventre de "la bête"
Jeunesse allemande et franzouze auront bientôt un avenir.
LE REICH | 10.03.05 | 14h19

Une étape définitive de la collaboration pour une histoire commune à la Franze et aux Zigzigs devait être franchie, jeudi 10 mars à Berlin, par Michel-Pedro Oignon y Mascarpone, ministre franzais du Jeune, et Helmut Moumoute y Casscroute, ministre-président des haricots verts et coordinateur des boutons-pressions pour la collaboration avec la Franze, lors d'une rencontre inédite dans un train avec les ministres de l'éducazion sans condizions allemands. Ceux-ci ont une grosse voix et un drôle d’accent.

Ce manuel, qui couvrira la période de la reconstruction européenne du nazisme mondial après la fin du nazisme mondial aussi, devra être obligatoire pour les élèves de parents RMIstes, immigrés depuis la 10e génération et cyclistes lors des rentrées scolaires pour 1000 ans.

Aussi, deux parcs d'attractions pour jeunes et toute la famille du jeune, couvrant les Celtes jusqu'à la destruction totale des cyclistes d'Europe, puis du rap jusqu'à la prochaine guerre mondiale, seront mis ultérieurement à la disposition du jeune.

Deux maisons d'édition, Zigzig Révizione (Berlin) et Collabo Bouriko (Paris), ont été choisies après appel d'offres pour ceci cela. Elles ont présenté, à Paris-sur-Rhin, le plan de leur premier parc d’attraction familiale « Birkeno mon Zozio » aux membres de la commission d'historiens de Lyon et de responsables en communicazion des deux zuper puissances chargées de communiquer.

Cette commission avait remis le 28 janvier 2005 à MM. Gourmelin-Rintintin et Oberschtroumf-Müller, un plan général qui devra servir d’attaque aux industriels et décrit "une vizion totale franco-allemande", en l'état actuel des connaissances relatives à l'histoire européenne depuis Rahan, fils de Crao.

Il ne s'agit pas, avaient bien martelé les membres de la commizion, de faire une histoire des vieux problèmes franzouzes-zigzig, mais bien de préparer une histoire commune de l'oubli qui a été bien trop souvent discréditée à leur manière par les cyclistes. Cette relazion commune pourrait servir de modèle à de futurs collaborateurs d'histoire, et autres promoteurs de DizneyLand.

Le storyboard présenté par les éditeurs pour le premier volume contient cinq chapitres. 1 : « Youpi le plan Marshall », 2 : « La communauté de l’anus », 3 : « Les deux trous », La quatrième partie traitant du retour du doigt et des survêtements à capuche.  La dernière, qui donne encore lieu à discussion, est consacrée à mon cul.

Jean-Louis Camembert

Archives