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  • La harpe est constituée d'une table d'harmonie fixée sur une caisse de résonance, sur cette table sont fixées des cordes (les plus longues sont les plus graves et sont en métal ou en fibre carbone sur les derniers modèles, ensuite les cordes plus courtes sont habituellement en nylon (ou en boyau) elles vont donner des sons aigus). Sur la harpe utilisé pour ces échantillons sonores, les cordes sont en métal et nylon. Les cordes traversent la table d'harmonie et sont fixées par un nœud à l'intérieur de la caisse de résonance, ou une vis pour les cordes métalliques (sur ce modèle), sur le dessus de la table d'harmonie on voit les œillets protégeant la sortie des cordes. Pour permettre d'abaisser ou de monter la note des leviers de demi-ton (ici en plastique) sont fixés par des chevilles métalliques sur la console en haut de l'instrument. Le levier de demi-ton en s'abaissant appuie sur la corde et donc en raccourcit la longueur (la note est plus aiguë d'un demi-ton). Les chevilles permettent d'accorder l'instrument (en serrant la cheville avec une clé d'accord on raccourcit la note). Sur le devant de l'instrument le pilier ferme la forme (qui ressemble à un papillon posé). La harpe est un instrument extrêmement "mécanique" avec ses chevilles, leviers et nœuds, cela le rend très facile d'accès (le rapport entre la longueur d'une corde et la hauteur de sa note est visible immédiatement), une corde pincée (mise en vibration) avec le doigt ou l'ongle joue une note. L'instrument utilisé ici est une harpe dite "celtique" (je préfère le terme de harpe "portative" pour la différentier de la harpe dite "classique" qui utilise un système de pédales pour actionner les changements de demi-tons). Elle est accordée en mi bémol majeur ce qui a peu d'importance pour notre propos.
Il y a une dizaine d'années, ma pratique de l'improvisation libre m'a donné envie de constituer une sorte de répertoire sonore.
En cherchant de plus en plus d'ouverture dans mon rapport à la musique, je traquais de nouveaux timbres, de nouveaux bruits à la fois spécifiques à mon instrument (la harpe) mais aussi des sons latéraux : la périphérie du son.
L'idée faisait son chemin avec la volonté grandissante de ce que je ne voulais pas : une énième compilation des possibles de l'instrument et de leur production technique.
J'imaginais plutôt une sorte de poème qui allierait le son et l'image, une rêverie, une déambulation, de la drôlerie aussi, de la surprise.
Une sorte de codex est venu accompagner ce répertoire de sons, comme un habillage visuel à s'approprier (les partitions de musique contemporaine utilisent trop à mon goût le texte explicatif, ce qui nous coupe souvent du jeu et de la musicalité).
Si l'aspect technique n'est pas ce qui prime ici, les descriptions peuvent, si vous le souhaitez, vous aider à rejouer les sons entendus, ou simplement piquer votre curiosité.
Amusez-vous bien.
C. de Trogoff
Paysage et son son
Vocabulaire
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* objets sans rapport apparent avec la question