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Ressources multimédia si tu es un peu gland, et long à la détente, ou encore non-comprenand. |
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Le ATVFF te propose d'écouter 2 interviews assez courtes
(piochées dans l'émission «Là-bas
si j'y suis» sur Radio-Paris), qu'il est amusant de mettre
en parallèle où d'additionner.
La première date de 2002. C'est l'historienne paranoïaque
et gauchiste Henriette Asseo qui cause de l'avenir radieux de l'Europe
et tout. Elle prend pour point de départ le camp de Saliers
où furent internés les Tziganes en 1942.
Clique donc ici, camarade.
La seconde date de février 2006. C'est l'inspecteur
crypto-socialo-judéo-communiste du travail du 2e arrondissement de Paris
qui nous explique pourquoi il y a 3 millions de feignasses dans notre beau
pays, que Galouzeau de Villepin est méchant et quel temps il fera demain. S'il oublie de préciser les enculades de la gauche franzaise*, c'est parce que le gars Filoche c'est un rouge et qu'il a un peu honte des camarades du parti.
Vise bien et clique là, agile camarade.
*Jospin : Recordman des privatisations - signature à Barcelone de la prolongation du temps de travail pour l'Europe.
Sous Rocard (et son pitit livre blanc) : remise en cause des retraites par répartition au profit des retraites par capitalisation.
Le Maastritch de Mitterand.
"JOSPIN Entre Barcelone et Paris, qui croire ?
Y aurait-il une vérité d'un côté des
Pyrénées, une différente sur l'autre versant
? Le texte final du sommet européen de Barcelone, signé
par les deux chefs de l'exécutif français, engageant
l'Union européenne «dans le processus irréversible
des réformes économiques» serait-il un document
sans conséquence à jeter au panier ? Bref, lorsque
Lionel Jospin présente ses " 10 engagements ",
se laisse-t-il aller à des promesses inconsidérées
?
Le candidat socialiste annonce notamment vouloir réduire
le nombre des chômeurs, assurer la formation, préserver
les retraites par répartition... À Barcelone, il a
signé ce qui va devenir force de loi dans de nombreux domaines
et pas seulement sur l'ouverture du marché au gaz et à
l'électricité, voie royale pour la déréglementation
et l'introduction des critères de rendements financiers dans
les secteurs publics. Le texte prévoit aussi une «flexibilisation»
renforcée du marché du travail, c'est-à-dire
la possibilité de licencier sans aucune contrainte. Il annonce
une modification en profondeur dans le domaine des retraites en
recommandant la fin des préretraites, l'augmentation de cinq
ans de l'âge moyen de la cessation d'activité, la mise
en place des fonds de pension. Il se prononce en faveur d'un «allongement»
du temps de travail et pour des mesures fiscales bénéficiant
aux entreprises disposant de salariés payés à
bas prix.
Alors? Barcelone, le premier ministre candidat approuve des orientations
visant la privatisation des services publics, contraires aux 35
heures, favorisant les licenciements collectifs, bradant les retraites.
· Paris, il présente un programme «soft»
évitant soigneusement de traiter des dossiers essentiels
pour l'avenir du pays. Qui croire ? L'homme de Barcelone ou celui
de Paris ?"
José Fort (l'Humanité)
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