l
y a quelques années, en 1995, pour satisfaire aux caprices
de Martha N. j'ai séjourné une dizaine de jours
en Floride, Miami, États-unis. On a terminé dans
un vieil hotel d'emmigrés juif datant des années
cinquante, architecture de la même époque couleur
pistache et bleu pastel. Bref, les deux dernières journées
ont été consacrées à des trucs corporels
dans la chambre miteuse et au visionnage du paysage médiatique
de la nation pendant les pauses, le téléviseur est
placé au dessus, en face du lit. C'est alors que j'ai découvert
en version originale ce qui allait devenir en France l'infâmeuse
"c'est mon choix", il y avait des grosses et des obèses
qui se suivaient devant un parterre de "frères et
soeurs" en grande partie afro-américains,ils se scandalisaient
micro à la main qu'un membre de leur famille puissent,
en sus d'être hideusement gras, exercer le sain métier
de stip-teaseur(euse). j'ai suivis cette psycho-thérapie
télévisuelle de groupe de débiles profonds
jusqu'au bout, je fus ébahis et traumatisé pour
le restant de mes jours.
Le temps passa, croyant ne jamais connaître pareils ignominies
en vivant en Europe. La bêtise n'attendit pourtant pas les
dix années qui nous séparent habituellement des
U.S.A.
Télé
vision à été réalisé en
utilisant quelques secondes de "C'est mon choix," tous
les sons ont été produits à partir de cet
élément. La dernière partie de ce mixage
en direct lors des Electrohappening du grand chantier des
lices à Rennes contient des éléménts
du travail de Ann-véronica Janssens et de Milica Vickovic
/ Rachmaninov.
|