L.L. De Mars : Me & The Fish,
histoire d'une partition (II)
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"Je suis riche à crever", texte originaln des exemples les plus flagrants de la collaboration entre interprètes et compositeur apparut dans l'écriture des phrases de liaison ;ces liaisons mélodiques sont presque toujours du fait des deux chanteuses, et on peut l'expliquer ainsi: les passages narratifs s'achèvent, dans le poème, par des sentences, sous la forme classique d'envois. Dans le coeur du texte, elles proposent une respiration et un arrêt que le sens du poème justifie pleinement. Mais, musicalement, un tel arrêt ne donnerait qu'un fastidieux effet dramatique et interdirait cette continuité nécessaire au maintien de la tension dans le cheminement sonore. Or, ma façon de composer, très proche du collage narratif, m'avait fait porter toute mon attention sur les passages les plus longs et l'effet que je pouvais en tirer ainsi que sur leur enchaînement, mais pas sur la nature mélodique même de leurs articulations...

Extrait N°2

t curieusement, ce sont les chanteuses qui pouvaient encore travailler sur le sens d'un texte qui, à force de familiarité m'échappait complètement pour n'être plus qu'un ensemble de sonorités; ici, ce passage suggéra à Julie Delalande le battement du mot "temps", qui, croisé avec le filet vocalisé d'Elizabeth, rétablissait le retour visuel sur la phrase notée dans le texte par l'engraissement de certaines parties pour la "boucler".


Suite de "Me & The Fish" pas à pas