TYPOLOGIE DU CHEF DE RAYON LIBERTAIRE
par L.L. De MARS

a typologie du chef de rayon renvoie sa structure à toutes les échelle de l'activité humaine où un dominant fait miroiter pour ceux qu'ils exploitent un secret partagé qui serait la base légitimant à la fois le pouvoir et l'action de ceux qui le servent : l'ésotérisme est la clé de toute déléguation, c'est lui qui produit le chef de rayon et le mobile de son terrorisme: la prévention. La création d'une chaîne d'intermédiaires de la domination est l'enfouissement graduel de ses mobiles derrière l'écho des fantasmes qu'en produit chaque maillon.



Ainsi, un directeur de programmation télévisuelle terrorise le public en substituant à la foule des singularités un spectre tentaculaire; prétendant se mettre au service du public, il méprise le spectre auquel il est dévoué. Dans de telles conditions, toute censure sera pour lui une réponse imaginaire à un public imaginaire, à un goût imaginaire du spectre, parce qu'avant tout, cette censure sera une réponse à la légitimité supposée de la domination (légitimité imaginée parce qu'elle présente la libéralité d'offrir à ses chefs de rayon un espace d'intervention - d'interprétation : celui qui se donne à la tyrannie accepte de s'y réduire parce qu'il acquiesce à une raison supérieure, une mythologie. Celui qui se donne à la domination libérale se donne à sa propre domination, dans laquelle se superposent les notions de pouvoir et de liberté : mais ce qui s'y joue est la confusion entre le pouvoir d'agir et le pouvoir de croire. La mythologie est intériorisée ) .
Le chef de rayon télévisuel est missionné, investi, lumineux, paternel. Il sait ce que son spectre veut avaler. Et c'est le public qui doit, en fin de compte, accepter l'offrande. Il lui a suffit pour en arriver là de se soumettre à la demande fantasmée de son supérieur - ou de l'entité à laquelle son supérieur doit des comptes - et de se penser assez connivent avec lui pour tracer le périmètre de son terrorisme.
Le chef de rayon doit son pouvoir à celui qui ne veut pas s'encombrer des servitudes de la domination : il ne vit que dans la prévention, et s'imaginant à la fois indispensable et précaire, il fera tout pour préserver son poste en précédant chaque jour la demande imaginaire de domination : c'est là qu'intervient la prévention. Le mirage du statut - l'amour de la laisse - le pousse à fixer les règles (je reviendrai plus loin sur l'amorphe qui rend nécessaire cette fixation), geler toute mise en orbite du pouvoir, toute discussion à propos de sa légitimité : nous pourrions sans peine discuter d'une loi avec celui qui l'édicte, certainement pas avec celui qui la sert. Dieu est plus dialectique que les missionnaires.

Alors, quand un chef de rayon se met au service d'une abstraction, quel recours peut avoir celui qui voudrait la dialectiser? Et mieux encore: quand cette abstraction recouvre un espace de lutte contre la domination, dans quelle situation se trouve celui qui veut se soustraire à son programme? C'est ce type de chef de rayon que je voudrais dessiner ici : le chef de rayon libertaire. Son abstraction: la liberté.
Dialectiquement, c'est plutôt intenable: disputer sa liberté à celle de tous (à celle qui se donne pour telle), c'est être risquer d'être expédié soi-même dans la sphère du terrorisme… Certains d'entre nous se souviennent de l'hostilité violente qu'à rencontré P.A. Taguieff lorsqu'il s'en est pris aux méthodes et au discours de S.O.S Racisme : nous avons pu observer en action le terrorisme de l'intention, la présidence du bienveillant, qui supporte mal qu'on le ramène à la verbalisation de ses mobiles, de son programme ; sa lumière visant l'évidence, la supposant… P.A. Taguieff à rencontré, là où il n'imaginait sans doute pas la voir imprimée, la pensée sportive. Le chef de rayon libertaire est participatif, culmine dans l'action, fuit la verbalisation pour se réfugier dans l'évidence ; il joue l'immémorialité que lui ont offerte les vieilles luttes, il hérite du prêt-à porter d'anciennes revendications, sans entendre ce paradoxe : subsumant l'inévidente lutte de ses prédécesseurs historiques à leurs mots d'ordre, il en ruine l'action dont, pourtant, il se prévaut en les établissant en dogme pour agir. Le chef de rayon libertaire se laisse porter par l'écho rassurant du mot liberté dont il s'imagine, en ne la questionnant plus, être désormais le porte flambeau.

Mais que se passe-t'il réellement lorsque l'on postule une émancipation intransitive, lorsqu'on oublie le cœur des désirs qui ont conduit à imaginer la liberté ? Et bien on y noie le sujet, c'est-à-dire le désir, pour accoucher d'un monstre grotesque, inviable, la liberté hors-sujet, la liberté sans objet précis, l'indéfinition du fantasme, le support des mythologie à venir ; prenons l'exemple de la pornographie :
La liberté qu'on s'accorde est celle dont on a su définir clairement l'objet ( le mouvement qui la porte comme la nature de son enjeu ) : oublier cet objet, c'est tracer dans l'air au-dessus de soi le contour de son action, et confondre liberté et démence. C'est en ce point que toute liberté est contingente, mais elle le sera toujours moins que la démence.
Quittez de l'œil l'objet de votre liberté, et elle ne sera plus que le chant de son nom - la litanie qu'elle se donne à elle-même - celui d'une liturgie pour un Dieu mort.
La liberté de parler, de définir les traits pertinents de son désir et l'espace qu'on veut offrir à son assouvissement, son expansion, est irréductiblement liée à ce contrat de précision : libre absolument, vous auriez rejoint la majorité, celle des morts, ou la transparence, celles des anges. Mais le chef de rayon libertaire ne vise-t-il pas l'état séraphique, l'évidence immémoriale du bien ?
La censure est probablement inadmissible ( l'est-elle absolument ? ), mais la censure de la censure n'en est pas moins absurde si elle oublie la nature de ce qu'on a voulu couper, et de ce qui a présidé à la coupure. S'il s'agit d'un désir inavouable, alors c'est bien plus le désir qu'il faut s'attacher à défendre que l'aveu.
Il y a une certaine cécité à se tourner vers la pornographie comme si elle représentait - comme un trait métaphysique - une réponse pleine d'elle-même suffisante à la tentation de couper. Une pornographie vidée de son cul, un manifeste. Ce serait oublier l'enjeu de la pornographie qui est, nous reconduisant à notre propre désir, de questionner le fondement de toute coupure.

Un nombre croissant de librairies, de sites internet, de lieux d'exposition, se proposent de rendre accessible la pornographie étymologique ( la part clandestine, inévidente de l'art ), mais cette liberté qui nous est offerte ne doit pas transformer la pornographie à son tour en masque de l'obscène, c'est-à-dire métapornographie n'agissant plus que comme rouage d'une liberté à conquérir contre la censure : il faut continuer à y voir piégée l'obscénité et le puits de questions qu'elle pose à notre désir, à la forme inéchangeable et singulière de celui-ci. Rien ne serait plus inquiétant que de n'être pas choqué par l'obscène, ce serait là l'installation dans la démence, l'inaptitude à faire pénétrer la coupure dans le champ de son désir. Or, que vient-on faire dans ces lieux de défense de la liberté d'expression ? : on vient y faire ses courses libertaires, y recueillir l'évidence lumineuse de la défense, sans jamais mettre en jeu les formes de son propre appel à la transgression, sans jamais y introduire le champ de sa propre coupure, de son propre désir (connaît-on une seule personne qui répondrait " Non ! " à la question " Êtes-vous pour la liberté d'expression ? Êtes-vous contre la censure ? "). Perdre de vue la nature spécifique de la lutte contre la censure pornographique, c'est perdre de vue ce que la pornographie fait jouer en nous de subversif et de précieux pour donner à sa forme notre désir.

Suivons le cour d'un voyage au pays des chefs de rayon libertaires : un magazine d'information culturelle, Edgar, demanda à Stéphane Batsal, écrivain de fictions, d'écrire pour ses pages un court récit, l'encourageant à s'y donner le plus librement possible (c'est le début du secret, du tacite et de l'occulte, dans la domination libertaire : supposer un entendement commun de la liberté d'expression). S. Batsal découpe le numéro précédent d'Edgar, monte un texte autour de la figure imaginaire qui s'en détache, la chansonnette d'un nom glané dans un article, Mlle Sophie. La sonorité, souvent, est moteur de fiction. Edgar refuse le texte, par respect, dit-il, pour la "vraie" Mlle Sophie (à laquelle, à aucun moment, ils n'a été proposé de lire le texte). Le sens de "vrai", "réel", "fiction", ne sera évidemment l'objet d'aucune discussion… La deuxième rencontre avec Edgar donnera à S. Batsal une autre explication : le respect des annonceurs (l'irrespect supposé du texte étant, lui-aussi, entendu). Ce qui installe immédiatement la relation dans le mensonge.
Le journal Edgar fait valoir sa liberté d'action, son autonomie, le fait que la liberté d'expression soit à la fois programmatique et structurelle. William Burroughs emblématise chaque couverture du magazine, chapeaute les colonnes rédactionnelles, pour bien rappeler à qui on a à faire. Faire précéder ses actes de ce mot d'ordre, la liberté - l'insoumission au modèle dominant - n'est rien quand on a fait d'elle l'estampille d'un produit fiduciaire vidé de tout contenu ; il s'agit en fait d'obtenir l'éclat de la subversion sans jamais encourir les riques qui s'y attachent. Comment y parvenir?
Il faut d'abord se convaincre que c'est la liberté qu'on s'est octroyée qui nous a conduit à agir. Elle est à la fois coloration et alibi. Et bien entendu, puisque la défense de la liberté est indiscutable, que cette version édulcorée, par syllogisme, l'est aussi.
Ensuite, tout ce qui pourrait nuire à sa préservation (la liberté est devenu un "poste") sera regardé, en quelque sorte, dans la mire de la contre-révolution, la mire qu'utilisèrent les anciens camarades de la Section des Piques pour envoyer le citoyen Sade en taule. L'enjeu, ici, est risiblement plus faible (l'insurrection dont on se prévaut étant, paradoxalement, tombée en désuétude), il s'agira de préserver la liberté de ceux qui lisent Edgar.
Nous sommes au cœur même de la duperie et du chantage : l'odre du mérite établi dans le mépris des méritants et le mépris des récompenses par ceux-là mêmes qui les distribuent (qui suppose que le méritant qui n'a rien demandé cherche tout de même les récompenses). Mais comment pourrait-on avoir de la considération pour celui qui vous fait un texte gratuitement, a fortiori quand vous le lui avez demandé ?
Déchiré entre la valeur d'un nom et celle des annonceurs, le magazine Edgar donne son paysage du " vrai ", qui est l'univers du signe et de son négoce : la double défense du magazine, qui semble renvoyer à la ruine les deux arguments, parle en fait d'une seule chose, affirme un même dogme : l'effectuation dans la réalité passe par le signe désencombré du sens (signes de la liberté mais aussi signes de la fiction), le réseau des économies, la répartition des tâches qui se fait dans le cadre des échanges libéraux ; il y a d'une part les affaires sérieuses, la présomption d'innoncence - au sens le plus désastreusement enfantin du terme - de l'art, et l'art lui-même, satellite décoratif du marché - objet de culture en somme-, dont la vocation est désormais de déposer quelques fleurs sur le tombeau des vieilles subversions qui nous ont acheminé vers la liberté. Voilà qui est assez peu faire cas de la littérature pour estimer l'écrivain déjà bien payé quand on lui a offert un cadre normatif plutôt que rien… Les annonceurs eux, ils existent, Mlle Sophie existe, alors que, bien entendu, la fiction n'existant pas, il ne peut guère lui en coûter de renoncer à elle-même pour devenir autre chose.
Hé bien il se trouve qu'une fiction est bien plus un objet de la réalité que Mlle sophie ou " les annonceurs ". Et c'est justement le problème qu'ont rencontré nos chefs de rayon libertaires, habitués à ne manipuler que des objets étranges, à la fois amorphes et vides (ce que j'appelle les objet de la délégation).

L'intérêt de la délégation du jugement à des entités inaccessibles - dans cette formulation toute imaginaire - et tacites (le public, les gens, les annonceurs, l'espace de la liberté d'expression etc.) en est le côté informel qui ne laissera pas de prise à la révolte ; pour mieux saisir toute la puissance de l'amorphe, voici un autre épisode du voyage au pays de la censure bienveillante:
L'amendement Bloche rend désormais responsables les hébergeurs de sites de leur contenu: en dehors du côté ubuesque qui fait imaginer un berger Argus aux cents yeux invaginés sur l'ingérable, nous avons à faire à un cas type de délégation (justement parce que c'est ingérable) et d'amorphisme; délégation grave, puisqu'elle ressortit du juridique jouant la morale;

rien ne permet clairement de situer les limites de la surveillance et de l'interdit. La crainte de tomber sous le coup de la loi fait donc imaginer aux hébergeurs un espace de liberté redoutablement étranglé (les chartes d'hebergeurs sont à ce sujet un monument de comique, épluchant les possibles comme un oignon, jusqu'à la dernière couche; "L'oignon n'est pas une boîte. En lui ce qui contient s'identifie exactement avec ce qui est contenu, selon un paradoxe pelliculaire qui offre, c'est sûr, une image de prédilection pour le géomètre, pour le philosophe et pour l'artiste. Dans l'oignon en effet, l'écorce est le noyau. Plus de hiérarchie possible, désormais, entre le centre et la périphérie." G. Didi-Huberman), mais un espace qui ne perd jamais son nom en perdant pourtant toutes ses propriétés. Ils sont les gardiens d'un mot. Un mot dépourvu de toute connexion avec le reste de la langue.
Charles Topiaux, photographe, présentait sur un sité hébergé par Ibelgique une autobiographie composée de photos légendées; parmi la soixantaine de celles-ci, une photo, en plongée subjective, d'érection matinale, titrée : "chaque matin: un trajet sans objet". Elle fut retirée par l'hébergeur sans en avertir l'auteur du site. À la place, un trou.
Que pensez-vous qu'invoquèrent les responsables d'Ibelgique? La liberté pour chacun de se promener sur le web. Je livre à votre circonspection la somme d'apories que contient cette déclaration. On notera au passage que l'appréhension de la photographie par Ibelgique est la même que celle de la fiction par le magazine Edgar : la plus grande confusion règne sur les objets de présentation et de questionnement artistique qui sont assimilés à leurs moyens (ici: l'objet d'une photo est superposé à l'objet photographié). Là encore, il s'agit de montrer clairement que l'on dispose de la réalité, et des codes qui règlent la sphère d'intervention de l'art sur celle-ci ; la limite n'est pas placée entre ce qui est obscène et ce qui ne l'est pas (sinon c'est à un procès que Topiaux aurait eu affaire) mais entre ce qui est de l'art ou pas ; et comme le chef de rayon libertaire est un défenseur de l'art comme de la liberté d'expression, il sait aussi comment et pourquoi y faire le ménage.
L'affaire, après quelques rebondissements sur Ibelgique, ne s'arrêta pas là :



Tamara Lai, figure montante de l'activité artistique sur le web, édifie un projet multimédia ouvert à la participation de tous les artistes intéressés: Contre la peur. Ayant eu vent par mes soins de l'affaire Charles Topiaux, elle récolta alors les contributions artistiques, dont la plupart réutilisaient avec amusement l'image incriminée, sur cette censure. On vit fleurir un joyeux champ de bites, comme autant d'étendards de la liberté d'expression ; de questions réellement posées à l'attitude d'Ibelgique, leur entendement des catégories qu'ils gouvernent, de réflexions sur ce qui propulsait cette photographie hors-champ de la pornographie, ou tout simplement de la raison qui présidait à son intégration au travail de Charles Topiaux, rien. Pas un mot. La bite se promenait hors de son champ d'action exactement comme elle se promenait, autonome, dans le discours d'Ibelgique… Elle était acceptée de toutes parts comme un signe.
Peu après, Charles Topiaux et moi proposions notre propre contribution ; Tamara Lai refusa ce travail, voulant éviter, dit-elle, des images trop fortes (l'une des photos montre une femme qui lèche un écran projettant la photo censurée par Ibelgique). On ne peut pas prétendre lutter contre la domination sans en rejeter systématiquement toutes les catégories, sous peine, comme Tamara Lai, d'en reproduire aveuglément, tôt ou tard, les dispositions criminelles. Comme le magazine Edgar, devant l'insatisfaction légitime que provoqua sa première explication, elle avancera autre chose, discutant alors la légitimité d'utiliser cette image de cette façon. Elle disputera donc le sens de son travail à son producteur même (Ibelgique avait-il fait autre chose, après le refus de C. Topiaux de retirer cette image de son ensemble, en renvoyant le site entier à la rubrique " charme " de leurs catégories, condamnant désormais l'accès du site par une ridicule prévention aux mineurs ?). Le seuil d'arrogance des missionnaires de ce genre est sans limite, leur bienveillance englobant l'assistance des malheureux auteurs irresponsables eux-mêmes… Tamara Lai finira par invoquer la nécessité pour les enfants de se promener librement sur l'œuvre collective Contre la peur. L'extériorité, la prévention, la délégation…
La vérité est que, quittant l'inoffensive variation du jeu, ce travail avec Charles topiaux n'était pas assez ludique: or les chemins contemporains de la liberté sont bon enfant et visent surtout le cri primal qui n'a jamais fait vaciller, il est vrai, le moindre régime politique. Comme l'actrice Clémentine Salariée, Tamara Lai passera sa vie à s'essuyer la bouche après avoir embrassé publiquement un sidéen. Car la superstition de celui qui vit dans la prévention reprend vite les rênes sur la raison.
La vérité est que jamais la liberté ne s'est portée plus mal que depuis le kidnapping systématique de son vocabulaire. Ainsi, peu à peu, c'est toute la dialectique subversive et son langage qui vont subir le tamisage du novlang dont le principe, on s'en souvient, est d'avoir bien saisi qu'un concept n'a plus d'avenir quand il n'a plus de nom. Les tapineurs de la pub sont révolutionnaires, kidnappent le vocabulaire et les figures de l'insoumission. Les capitalistes sont libéraux. Marxisme, psychanalyse, art, sont des attributs oscillants entre le bon sujet comique et l'objet d'exécration, sans que soit jamais posée la question de leur sens. C'est inutile, le plus gros de leur lexique est avalé dans le sens commun, garotté dans la langue d'usage.
Qui sont-ils, ces petits merdeux nouveaux, ces chefs de rayon de l'insoumission? ce sont les mêmes qui occupent le terrain de l'art contemporain avec des gadgets sociologiques, occupent ludiquement le public à tripoter des installations comme des flippers culturels, postulant la faiblesse ontologique des enjeux de l'art pour imposer la faiblesse de leurs propres perspectives artistiques.

 

L.L.D.M. Septembre/Octobre 2000

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