Hapax est un essai en bande dessinée. Un essai en bande dessinée n'est pas un essai sur la bande dessinée ; moins encore un essai habillé de bande dessinée subordonnant le dessin et la narration à une urgence théorique qu'il faudrait, par là, faire passer. D'ailleurs, Hapax est un récit. Un récit qui fait essai. Pas un récit qui fait l'essai, qui joue à l'essai, mais la mise en récit des idées qui se développent par l'essai.
Un essai en bande dessinée est un lieu plastique, verbal, dans lequel, idéalement, tout ce que se dessine et s'écrit essaie, tout concourt à formuler les interrogations dont l'essai est le cadre, tout vise l'objet qui en a appelé le mouvement.
Et quel est l'objet de Hapax? Il s'agit du plagiat. Il est envisagé ici sous deux angles particulièrement :un angle économique et idéologique (du plagiat considéré comme capitalisation),  et un angle charnel (du plagiat considéré comme viol).
Par quel tour l'essai se met-il en branle? Par le vilain tour que la mort joue au héros du récit en lui offrant pour rejeton son propre plagiaire ; un cadre rudimentaire, quelques protagonistes familiers, une petite hybridation fantaisiste.
Ce couplage étant accompli, essai, récit, conjointement, inextricablement, peuvent tisser leur trame...

ISBN 9782916049335
EAN 9782916049335
210 x 273
72 pages couleurs, papier couché épais et brillant
couverture souple couleurs
Prix TTC 20,00 €

Le terme « hapax » désigne en littérature les mots ou expressions qui sont d’occurrences rares ou uniques. Ici, Hapax désigne l’oeuvre originale, « l’indéfinissable façon de gribouiller une toile ». Hapax est donc un essai dessiné d’esthétique portant notamment sur l’authentique et le plagiat, l’original et son simulacre à vocation mercantile, dans lequel L.L. de Mars nous amène à réfléchir aux conditions de la création, à la perpétuation de l’idée artistique à travers le temps et à la corruption de cette idée par la récupération à peu de frais (et peu d’efforts).
Le premier des prolégomènes à cette fameuse bande dessinée de droite est de parler de l’oeuvre plagiée en termes amoureux. Dès lors, L.L. de Mars réfute l’idée d’un simple vol dès lors qu’il s’agit d’une récupération artistique et lui oppose la notion de viol.
Livre éminemment érudit et puissamment radical, Hapax n’en est pas moins clair et intelligible. Et il se pourrait bien que la singularité, la sincérité et l’intelligence de l’oeuvre L.L de Mars fassent de celle-ci un hapax autant qu’un chef-d’oeuvre durable.

Un des fanzines les plus maniaquement soignés que vous aurez entre les mains, réalisé avec amour par Mister T., tentant de rassembler en une seule publication à peu près toutes les techniques disponibles pour un amateur de D.I.Y. ; linogravure, sérigraphie, reprographie, pochoir, tampons gomme, découpages, tirages sur papier calque, kraft, épais, fin, lisse, vergé, brillant, mat, au service d'un bien joli sommaire réunissant Sam rictus, Naikama, Yann Tréhin, Benoit Préteseille, Jean-Kristau, L.L. de Mars, Alain Minighetti, Julien Lauber, Gaspard Pitiot, Yvang, Olivier Texier, Kérozen et bien entendu Mister T. lui-même

19 euros, frais de port inclus

Tout les renseignements sur Terricole.fr

Ce qu'en dit l'éditeur :

Basé sur la contrainte « oubapienne », éponyme inventée par Alex Baladi, Ressac est une vraie expérience de lecture. Elle se construit sous les yeux du lecteur à partir du dialogue et de l’entrelacs des strips de Choi Juhyun et de L.L. de Mars. À chaque proposition narrative répond une autre qui vient s’intercaler dans la première puis s’en détacher pour faire naître une nouvelle séquence. L’ensemble compose une vague qui monte et se retire, formant un cycle dans lequel les éléments apparus dans les premières pages rejaillissent dans les dernières. D’un bout à l’autre de ce processus s’enchaînent les épisodes selon une mécanique proche de celle du rêve. La rencontre entre les imaginaires de L.L. De Mars et Choi Juhyun a lieu dans la thématique liquide, qui parcourt ces micro-récits et les relie entre eux. L’eau sous toutes ses formes – larmes, gouttes de pluie, fleuves serpentins – mais également le sang, les humeurs, et l’encre elle-même, forment un courant qui nous mène des paysages d’Orient aux sanctuaires de la culture occidentale.
Ressac est un récit tentaculaire, en perpétuelle mutation, qui parvient à mêler le questionnement des systèmes concentrationnaires à celui de sa propre alchimie. Du mystère chrétien à l’expérimentation scientifique, de l’onirique à l’organique, un nouvel élan surgit toujours d’un détail inattendu et nous invite à aiguiser l’œil.

ISBN 9782848410241
EAN 9782848410241

Couverture cartonnée, gardes en couleurs, intérieur sur papier bouffant épais, 94 pages
Dimensions Largeur : 240, Hauteur : 230
Prix TTC 20,00 €

disponible en librairie en mai, déjà disponible chez l'éditeur  http://www.tanibis.net/

Ce qu'en dit l’éditeur :
Je suis un jour tombé sur une série de revues des années 50, qui, sous prétexte de traiter d’un sujet de fond, servent surtout à montrer des femmes dénudées. Un numéro consacré à la sorcellerie a retenu mon attention, tellement il est prétexte à créer des images tordues et à tendance surréaliste. La plupart ont été prises par Serge de Sazo, qui s’était surtout fait un nom en prenant en photo la libération de Paris en 1944…
Les photographies d’origine, reproduites grâce à l'aimable autorisation des ayants-droits de Monsieur Sazo, sont mises en dialogue avec des oeuvres de créateurs d’aujourd’hui qui les ont réalisées pour l’occasion.
Vous trouverez ainsi des dessins d'Oriane Lassus, Megi Xexo, Singeon, L.L. de Mars, Aurélien Vallade, Sophie Guerrive, Anne-Lise Boutin, Benjamin Monti, Benoît Guillaume, Fräneck, Charles Papier, Amandine Ciosi, Carl Roosens et Claude Cadi.
Des textes de Chloé Alibert, Nicolas Gazeau et Bertrand Pérignon.
Des photographies d'Amélie Gagnot et Mélanie Berger.

Ce beau livre de 40 pages, format 19/27 cm, impression offset en noir sur papier ivoire, est en vente au prix mirifique de 9 euros. On peut le commander sur le site de ION