Ces lois qui ne bougent plus

Et si ces lois qui ne bougent plus me disaient que ton signe c’est ton cul
Et si ce qui est vrai ne l’était plus je dirais, dans ton signe que je suis dans ton cul

Encore et encore pour me l’estimer encore plus je dis pour ton signe et ton cul à ma bouche là où je ne parle plus ton signe c’est ma voix, c’est ma voix c’est mon cru mon organe à ta bouche quand on ne parle plus c’est un signe une voix qu’on ne voit plus c’est un signe de plus, c’est aussi ton cul ma plénitude et dessus des dedans, je m’entends dire c’est vrai comme ce qui est vrai et tu dis dans le signe que j’ai cru c’est ton cul sans autre de ce cul dont j’ignorais tout.

A voir le monde on est bien surpris de ce qui fait le monde et on doit à nouveau reprendre les termes, on ne vient que dans ce monde : les signes du cul font les signes des mots , tout cela c’est ton style, c’est ton cul ta plaine à ma bouche, comme celui du cul, de cela je suis dans ton style et cela c’est mon cul, oui c’est vrai c’est profondément vrai aussi vrai que l’amour que nous portons sans signes à nos culs, la loi qui nous trahit dit que le sens n’a pas assez de présence mais celui qui n’ordonne rien dit aussi que le sens dégouline sur le sens, il ordonne la mort à chaque espace, et il ne fait plus rien.
Alors tout le monde se tait pour faire un ensemble que la poésie même ne saurait résumer.

Mais oui c’est vrai, mais non c’est vrai, ce que la lumière n’a pu poser, le cul l’a vérifié, mais oui c’est vrai, mais non c’est vrai, les matières dilatées, les choses rajoutées, mais oui c’est vrai mais non c’est vrai toutes ces choses telles quelles dilatées. Mais oui c’est vrai mais non c’est vrai, la mort de la parole est aussi urgente que la mort de l’art. Mais oui c’est vrai, mais non c’est vrai .
Tout cela comme des signes tout ce qui n’existe plus tout cela existe plus, mais oui c’est vrai, mais non c’est vrai. Ce balancement ininterrompu, tout cela est vrai, parce qu’il est vrai, mais oui c’est vrai, la raison si difficile à partager mais oui c’est vrai, tout cela ces signes et ton cul sur ma plainte tout cela c’est vrai, mais oui c’est vrai .

Tous cela ces signes c’est ta voix comme ma plaine à ton cul et ta bouche que je ne trouves plus, c’est des signes dans ce qui ne bouge plus, c’est mon corps et ton corps tout nus, c’est nos voix en un corps qui ne donne plus c’est vrai mais oui c’est vrai.