Matthias Biberon et Franck Dubois continuent le jeu de piste entamé la veille avec les chaises du Théâtre. La veille, trop préoccupé par la mise en place du spectacle du soir, je n'ai pas fait attention à la disposition du merdier. Ce soir, impossible de ne pas remarquer le tas à la con qui bouchera à coup sûr la vue du spectacle toute la soirée. Faisons mieux: coupons tous les micros et faisons lire les écrivains dos au public en marmonnant. Non: foutons du coton dans les oreilles des spectateurs avec de la super glue et forçons les lecteurs à manger du pâté en lisant. Et lions les mains des musiciens. Et foutons des oreillers sur les percussions. Et éteignons les lumières. Et restons au lit. Qu'est-ce qu'on doit en penser? C'est pas assez rock'n'roll, les chaises? Ça fait trop assis d'être assis? On peut imaginer qu'avec une carte blanche à un superbowl de hardcore nos deux olibrius auraient trouvé terriblement subversif de donner le thé à cinq heures dans des fauteuils Louis XV.

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