Sous couvert d'une prétendue bienveillance
à l'égard des scribouillards de l'ombre et arguant de la
gratuité de ce faux service, ils accumulent les notes de blanchisserie
rimées et les morceaux de vie à rien qui feraient passer
La Pensée Universelle pour une boîte d'édition,
dans un décor de calendrier des postes.
Les appels à participation surponctués rivalisent de syntaxe
flatte-cons et racoleuse pour donner à tout ça l'aspect
d'une illusoire communauté d'écrivains liés par un
amour 100% pur sucre à vous filer une crise de foie.
Tout ça contraste étonnamment avec la litanie calibrée
de nos deux apprentis pubards, au point qu'on se croirait à un
briefing marketing chez R.S.C.G. pour le secours catholique. |